Le labyrinthe comme désir perdu

Il est des labyrinthes où on se perd parfois, rapidement, au détour du premier carrefour rencontré. L’écriture et la lecture sont toujours pour moi ces labyrinthes où se joue une tension terrible entre mon propre désir incommensurable d’écriture et la trouille de m’y perdre dans ses méandres…

A cela s’ajoute les facilités (per)sifflantes (« Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ») du quotidien qui sont autant de prétextes, veules et décontenancés, à se dire qu’on s’est perdu en chemin, qu’il est déjà trop tard, qu’on attend on se sait quoi (Godot peut-être !), que ça reviendra, que la vie est ailleurs… et autres élucubrations auxquelles finalement on ne croit pas un mot.

Là ! j’avoue que je m’y suis vite perdu ! aussi vite que j’ai pu m’engouffrer dedans en fait ! Les désirs les plus fougueux peuvent être aussi les plus fugaces (amor fugit).

Enfin je vais tâcher de m’y retrouver et de redémarrer ce projet qui me tient à cœur.
Comme disait si bien R. Queneau : « C’est en écrivant qu’on devient écriveron ».

Je me suis préparé une belle liste de lectures dont je vous ferai part très bientôt et quelques billets d’Etymo(égo)logies.

2 Comments Le labyrinthe comme désir perdu

  1. Sébastien

    Oui j’ai lu ça ! je vais tâcher d’y contribuer : un peu de contraintes ne me fera pas de mal et puis c’est une excellente thérapie ! …mais oups ! il me reste qu’une semaine. Vite mon ouvroir !

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