Celle qui mangeait le riz froid, Moon Chung-hee
Beaucoup de choses ont déjà été dites depuis la publication, par les éditions Bruno Doucey de Celle qui mangeait le riz froid de la poétesse coréenne Moon Chung-hee…
Beaucoup de choses ont déjà été dites depuis la publication, par les éditions Bruno Doucey de Celle qui mangeait le riz froid de la poétesse coréenne Moon Chung-hee…
Le souvenir de personne est un livre d’amour, un livre bien vivant, un livre qui chante la vie, la vie telle qu’elle est et telle qu’elle ne doit pas nous échapper, fût-ce en notre souvenir.
Avec son double titre Véniels / Escasenças la lecture peut prendre des chemins divergents : aveu de péchés véniels, blasons du corps féminins, ou instantanés du hasard…
Ce livre est un livre de deuil. Celui de l’enfant fauché et soustrait à sa vie en devenir, le deuil d’un cygne qui s’ignorait…
Trois parties jalonnent ce qu’il faut déjà entrevoir comme un voyage initiatique, une quête d’un lieu ou d’un état originel qui demande de se désabriter, de se déposséder des strates, des habits que nous arborons pour singulariser notre personnalité, que sont le langage, « ce fouissement verbeux », les leçons apprises (« Un peu d’ignorance pour que la connaissance devienne adulte »), le « déracinement visuel » des villes…
Traduction de ce poème d’amour magnifique de Pablo Neruda « Amor mío, si muero… »
« …La nature qui fut ma joie et mon domaine
Respirera dans l’air ma persistante ardeur,
Et sur l’abattement de la tristesse humaine
Je laisserai la forme unique de mon coeur. »
Trois extraits de textes… Comme une énigme posée à la mer. Trois textes, trois mers différentes – la Bretagne au creux d’un coquillage de Julien Gracq; la mer d’Irlande sur la ligne presque parfaite de Maam-Cross à Unst, en passant par Iona de Pierre Cendors et la Méditerranée d’Eugenio Montale pour laquelle toute terre émergée […]
Extrait de « La bibliothèque est en feu » de René Char. Des pages, comme celle-ci et beaucoup d’autres, nous accompagnent toute notre vie… Le livre peut disparaître, la bibliothèque brûler, le poète devenir amnésique : le poème est pulvérisé, la graine est semée dans l’opacité de l’air, dans l’ombre de la terre. Poète « est un métier de pointe ». Lecteur n’est pas un métier, il n’est que la navette qui file la trame d’un métier qui le dépasse…
Je vous ai raconté comment j’ai découvert, par le plus grand des hasards, Pierre Cendors et son premier roman : L’homme caché. Maintenant que j’ai appâté l’auditoire, je ne peux plus me soustraire à en dire davantage, à argumenter ce que je n’ai fait qu’esquisser.