A la rencontre d’un livre…
Rencontrer un livre ou un auteur procède toujours d’un mystère qui nous échappe. Quand je dis rencontrer, je veux dire rencontrer vraiment.
Rencontrer un livre ou un auteur procède toujours d’un mystère qui nous échappe. Quand je dis rencontrer, je veux dire rencontrer vraiment.
Lisières doit se lire dans l’idée qu’on va frôler quelque chose, l’effleurer. Ce geste de toucher à peine n’est pas synonyme de superficialité, au contraire : on peut frôler quelque chose sans pour autant passer à côté…
Le voyageur sans voyage de Pierre Cendors est un petit livre. Carré comme peuvent l’être les petites boîtes de notre enfance. Il commence sur le quai d’une gare et finit nulle part.
Il faut lire Une neige et des baisers exacts rien que pour rester indéfiniment dans ce temps qui échappe au temps, celui de la poésie, de la langue qui “explore le goût du froid”
Je vois Perceval partout. Toujours et ailleurs. Tel au carrefour de ce très beau recueil Baltiques de Tranströmer
« De tous temps j’ai aimé sur un chemin de terre la proximité d’un filet d’eau tombé du ciel qui vient et va se chassant seul et la tendre gaucherie de l’herbe médiane qu’une charge de pierres arrête comme un revers obscur met fin à la pensée. »
L’étoffe de l’univers est une œuvre voulue comme l’épitaphe d’une conscience qui va disparaître, qui se sent cheminant vers cette mort prochaine…
Dans le cadre de l’appel des Fanes de Carotte “Robot, trop humain”, j’avais écris l’édito que je reproduis ici et qui, il me semble, est tout à fait d’actualité.
Je vous propose aujourd’hui une autre vidéo, déjà présentée pour les fanes de carottes, à propos d’un appel singulier : Robot, trop humain.
« La vérité de la littérature serait dans l’erreur de l’infini. Le monde où nous vivons et tel que nous le vivons est heureusement borné. Il nous suffit de quelques pas pour sortir de notre chambre, de quelques années pour sortir de notre vie. Mais supposons que, dans cet étroit espace, soudain obscur, soudain […]