Complainte de l’éclusier
Qu’aurais-je pu voir, dans un canal, que je n’ai déjà vu auparavant ? Quand on a vu un canal, ce sont tous les canaux du monde qui se déversent lentement en creux dans le sien. Par capillarité monotone…
Qu’aurais-je pu voir, dans un canal, que je n’ai déjà vu auparavant ? Quand on a vu un canal, ce sont tous les canaux du monde qui se déversent lentement en creux dans le sien. Par capillarité monotone…
Puisque je « rapatrie » les textes écrits en dehors du labyrinthe, je remonte ce billet publié sur le webzine Fanes de carottes en décembre 2008, en y incluant cette fois-ci le texte… Le thème proposé était « Musée improbable » et j’ai parlé de mes musées imaginaires. Il était en cinq épisodes, le voici in extenso découpé en […]
Je rapatrie ici quelques articles disséminés ici et là, parce que le net est une comète qui parfois ne se laisse pas rattraper… Elle fuse, on l’admire, elle disparaît et nous laisse sans autre trace que celle, fugace, du sillon rétinien creusé en notre mémoire versatile. Je préfère, tant qu’il est temps, en attraper quelques […]
Ici donc s’achève l’histoire racontée par Thomas. Cette histoire, il la dédie aux amants, aux pensifs et aux amoureux, à tous ceux qui brûlent du désir d’aimer, aux voluptueux et même aux pervers, enfin à tous ceux qui seront émus et touchés par ces vers. Je n’ai sans doute pas pu plaire à tout le […]
Tout le monde ou presque connaît l’histoire de Tristan et Iseut, cette romance médiévale originellement issue de la tradition orale et couchée sur « papier » au XIIe siècle. Ce que l’on sait moins, c’est qu’il n’existe pas de texte original complet de Tristan et Iseult.
Un lipogramme, tout le monde sait ce que c’est. Enfin presque ! Non cela n’a rien à voir avec la masse de lipide contenue dans le corps qu’un esthéticien peu scrupuleux lipossuce telle une sangsue accrochée à un cornet de frites. Bon ! je rappelle la définition qu’en donne Wikipédia : Le lipogramme (substantif masculin), […]
[Retrouvée dans mes archives cette introduction à Feue la Salamandre.] – C’est toujours par là que je commence. – … Je veux dire que c’est toujours à partir de ce silence très nourri que les histoires surprenantes prennent corps. Car enfin, que seraient les histoires s’il n’y avait pas ce soupçon de silence, cette fine […]
Puisqu’il s’agit d’explorer ces labyrinthes enlacés et de faire sortir, par la lucarne, les choses qui, enfouies dedans, doivent franchir l’opacité des ces murs sinueux, je vous livrerai, de temps à autre, quelques uns de mes écrits. C’est un exercice affreux sur la pudeur qui accompagne cette publication : je ne suis pas poète, loin […]