Le ver à soi — 2. le cocon

Voici donc la seconde version du poème. Outre son passage (peut-être provisoire) à une forme plus classique, alexandrins et rimes, le poème s’est défait de quelques défauts : clichés et expressions attendus (« ombre au miroir », « pétales à peines éclos », « source qui t’éveille »), présence trop prématurée du pronom personnel à la deuxième personne, etc.. Il s’est en revanche enrichi d’euphonies, d’ambiguïtés et sa chute a été nuancée.

Sans défaire ce qui au hasard appartient
Sans émousser l’ombre du scintillant doloir
Sans réduire la pluie à son souffle d’écume
Sans alourdir l’inutile d’un fardeau de plumes
Sans ajouter au tard le fard du nonchaloir

Prends l’encre à l’endroit d’où s’écoule ce qui vient

3 Comments Le ver à soi — 2. le cocon

  1. caro_carito

    j’ai replongé dans mes écrits de jeunesse, j’ai pris peur! enfin pas tout mais quand même. Je prends tout sauf le fard, tu ne m’en veux pas….

  2. Sébastien

    Oui, y a de ces trucs dans les écrits de jeunesse… mais y a pas que du mauvais. Ca manque surtout de travail, de maturité (surtout dans les métaphores où on cherche l’effet facile, limite cliché)… Nan le fard j’en suis pas convaincu du tout… pas sûr que cela reste dans la version définitive…

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