Épreuves de l’écrit — Andrée Chedid
On voudrait, d’abord, se concilier l’aube, affermir le sol des tendresses, avant de se heurter à l’écorce lisse de la page, avant de pénétrer dans cette plaine sans abri.
On voudrait, d’abord, se concilier l’aube, affermir le sol des tendresses, avant de se heurter à l’écorce lisse de la page, avant de pénétrer dans cette plaine sans abri.
L’étoffe de l’univers est une œuvre voulue comme l’épitaphe d’une conscience qui va disparaître, qui se sent cheminant vers cette mort prochaine…