L’apiculture selon Samuel Beckett — Martin Page
Ce livre est simple et beau comme son histoire : Martin Page joue avec son Beckett-personnage avec beaucoup de tendresse et d’amusement…
Ce livre est simple et beau comme son histoire : Martin Page joue avec son Beckett-personnage avec beaucoup de tendresse et d’amusement…
Le souvenir de personne est un livre d’amour, un livre bien vivant, un livre qui chante la vie, la vie telle qu’elle est et telle qu’elle ne doit pas nous échapper, fût-ce en notre souvenir.
Ce livre est un livre de deuil. Celui de l’enfant fauché et soustrait à sa vie en devenir, le deuil d’un cygne qui s’ignorait…
Trois parties jalonnent ce qu’il faut déjà entrevoir comme un voyage initiatique, une quête d’un lieu ou d’un état originel qui demande de se désabriter, de se déposséder des strates, des habits que nous arborons pour singulariser notre personnalité, que sont le langage, « ce fouissement verbeux », les leçons apprises (« Un peu d’ignorance pour que la connaissance devienne adulte »), le « déracinement visuel » des villes…
Je vous ai raconté comment j’ai découvert, par le plus grand des hasards, Pierre Cendors et son premier roman : L’homme caché. Maintenant que j’ai appâté l’auditoire, je ne peux plus me soustraire à en dire davantage, à argumenter ce que je n’ai fait qu’esquisser.
Rencontrer un livre ou un auteur procède toujours d’un mystère qui nous échappe. Quand je dis rencontrer, je veux dire rencontrer vraiment.
Lisières doit se lire dans l’idée qu’on va frôler quelque chose, l’effleurer. Ce geste de toucher à peine n’est pas synonyme de superficialité, au contraire : on peut frôler quelque chose sans pour autant passer à côté…
Le voyageur sans voyage de Pierre Cendors est un petit livre. Carré comme peuvent l’être les petites boîtes de notre enfance. Il commence sur le quai d’une gare et finit nulle part.
L’étoffe de l’univers est une œuvre voulue comme l’épitaphe d’une conscience qui va disparaître, qui se sent cheminant vers cette mort prochaine…
Auparavant, je ne m’étais rarement penché sur l’univers des Haïkus et depuis que j’ai lu Basho, Issa, Shiki, L’Art du Haïku, je découvre cet univers minuscule en vers avec délectation.