Le monde va finir – Charles Baudelaire
Le monde va finir. La seule raison, pour laquelle il pourrait durer, c’est qu’il existe…
Le monde va finir. La seule raison, pour laquelle il pourrait durer, c’est qu’il existe…
Tant d’éparses feuilles
Que fait choir la Sibylle
De l’arbre vivant…
Après les vaches, à qui le tour ? On a rougi et baissé les yeux. On a pensé à nos millénaires de malfaçon…
« Écrire, maintenant, uniquement pour faire savoir qu’un jour j’ai cessé d’exister..
Traduction de ce poème d’amour magnifique de Pablo Neruda « Amor mío, si muero… »
« …La nature qui fut ma joie et mon domaine
Respirera dans l’air ma persistante ardeur,
Et sur l’abattement de la tristesse humaine
Je laisserai la forme unique de mon coeur. »
Trois extraits de textes… Comme une énigme posée à la mer. Trois textes, trois mers différentes – la Bretagne au creux d’un coquillage de Julien Gracq; la mer d’Irlande sur la ligne presque parfaite de Maam-Cross à Unst, en passant par Iona de Pierre Cendors et la Méditerranée d’Eugenio Montale pour laquelle toute terre émergée […]
Extrait de « La bibliothèque est en feu » de René Char. Des pages, comme celle-ci et beaucoup d’autres, nous accompagnent toute notre vie… Le livre peut disparaître, la bibliothèque brûler, le poète devenir amnésique : le poème est pulvérisé, la graine est semée dans l’opacité de l’air, dans l’ombre de la terre. Poète « est un métier de pointe ». Lecteur n’est pas un métier, il n’est que la navette qui file la trame d’un métier qui le dépasse…
Je vois Perceval partout. Toujours et ailleurs. Tel au carrefour de ce très beau recueil Baltiques de Tranströmer
« De tous temps j’ai aimé sur un chemin de terre la proximité d’un filet d’eau tombé du ciel qui vient et va se chassant seul et la tendre gaucherie de l’herbe médiane qu’une charge de pierres arrête comme un revers obscur met fin à la pensée. »