De tous temps j’ai aimé sur un chemin de terre la proximité d’un filet d’eau tombé du ciel qui vient et va se chassant seul et la tendre gaucherie de l’herbe médiane qu’une charge de pierres arrête comme un revers obscur met fin à la pensée.
L’abri rudoyé, René Char in Le nu perdu, bibliothèque de la Pléiade, page 459