Voici donc la seconde version du poème. Outre son passage (peut-être provisoire) à une forme plus classique, alexandrins et rimes, le poème s’est défait de quelques défauts : clichés et expressions attendus (« ombre au miroir », « pétales à peines éclos », « source qui t’éveille »), présence trop prématurée du pronom personnel à la deuxième personne, etc.. Il s’est en revanche enrichi d’euphonies, d’ambiguïtés et sa chute a été nuancée.
Sans défaire ce qui au hasard appartient
Sans émousser l’ombre du scintillant doloir
Sans réduire la pluie à son souffle d’écume
Sans alourdir l’inutile d’un fardeau de plumes
Sans ajouter au tard le fard du nonchaloirPrends l’encre à l’endroit d’où s’écoule ce qui vient