Dans la forêt sans heures
On abat un grand arbre.
Un vide vertical
Tremble en forme de fût
Près du tronc étendu.Cherchez, cherchez, oiseaux,
La place de vos nids
Dans ce haut souvenir
Tant qu’il murmure encore.Jules Supervielle, in Le forçat innocent, Poésie Gallimard
Bonne année à tous et meilleurs vœux pour cette deuxième décennie que je souhaite pleine de promesses…