« Voter c’est abdiquer » — Elisée Reclus
« Voter, c’est être dupe ; c’est croire que des hommes comme vous acquerront soudain, au tintement d’une sonnette, la vertu de tout savoir et de tout comprendre »
Extrait d’une lettre d’Élisée Reclus
« Voter, c’est être dupe ; c’est croire que des hommes comme vous acquerront soudain, au tintement d’une sonnette, la vertu de tout savoir et de tout comprendre »
Extrait d’une lettre d’Élisée Reclus
« Nous nous sentons libres quand surgit en nous une idée, une émotion, un acte…»
Lecture d’Esquisses, de Jean-François Billeter
Page dans un courant d’air : « L’éveil est une courbe silencieuse. Nul n’ignore, nul ne profère, nul n’escorte plus amer le chemin… »
Non, tu n’es pas rejoint,
tu retournes seulement dans tes pas
où quelqu’un, revenu d’une enfance,
voudrait te suivre. N’y parviens pas.
On voudrait, d’abord, se concilier l’aube, affermir le sol des tendresses, avant de se heurter à l’écorce lisse de la page, avant de pénétrer dans cette plaine sans abri.
Eugenio Montale se moque, non sans une certaine tendresse, des peintres de son temps qui sont aussi les peintres de toujours.
Les pages dans un courant d’air s’attacheront à recenser ce regard que porte l’écrivain à l’égard des peintres : Stéphane Lambert et Mark Rothko
Nous nous glisserons dans ce magnifique roman de Virginia Woolf : To the Lighthouse, publié en 1925 avec deux extraits (en anglais et en français) issus de la dernière partie intitulée Le phare…
Dans les prochaines pages dans un courant d’air, je m’attacherai à ce regard perçant que porte l’écrivain à l’égard des peintres, ces autres descripteurs d’autres réalités…
Penser sans rupture minime, sans chausse-trape dans la pensée, sans l’un de ces escamotages subits…